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Une nouvelle place?

  • be_caro
  • il y a 4 jours
  • 2 min de lecture

La maladie favorise les amitiés douces, intimistes, faites de peu de gens, de peu de mots. De celles-ci, on sait très rapidement si elles vont se renforcer, s'approfondir ou si, au contraire, elles sont vouées à se déliter, à s'évanouir d'elles-mêmes.


Aujourd'hui mon défi ce sont les groupes d'ami.e.s, ces personnes avec qui je faisais la fête, que j'adore et qui sont prêtes à vous dépanner à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Je ressens l'affection que les gens me portent or mon esprit ne peut s'empêcher de se demander si je suis toujours cette même personne, celle avec qui ils ont tissé un lien. Je peine à les rejoindre, me tiens toujours un peu en retrait, comme si je regardais la "vraie vie" se dérouler sous mes yeux.


Parfois j'ai le sentiment mes potes m'ont gardé une place, mais que je n'arrive pas à l'occuper, pour toutes sortes de raisons (décalage permanent, fatigue, arrêt de l'alcool, perte de l'habitude du bruit et de la foule, etc.). La place est là, il ne tient qu'à moi de m'y glisser et pourtant je n'y arrive pas. S'il est évident que je ne suis plus la même, elles et eux ont changé aussi, ont partagé tant de choses pendant mon absence. Dans ces circonstances, j'ai un grand besoin de faire la paix avec la réalité : si cela ne peut plus être comme avant, alors est-ce qu'il y a une nouvelle place à trouver, à créer?


Je n'ai pas le réponse, mais je porte dans mon coeur cette phrase de Clotilde Dusoulier que j'adore :

Il y a une place pour moi partout où je vais. @ouichangemavie


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