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Compassion

  • be_caro
  • 25 sept.
  • 1 min de lecture

Lorsque j'ai partagé mon diagnostic avec mon entourage, il y a bientôt 3 ans, j'ai senti les gens désolés, tristes et inquiets pour moi. C'était comme si j'étais passé de l'autre côté du miroir, j'avais changé de monde; eux restaient dans le monde des bien-portants tandis que je glissais inexorablement dans le monde des malades.


Aujourd'hui, la perte de mon mari fait naître un autre sentiment : la compassion. Compatir, c'est souffrir avec. Mon entourage souffre du départ brutal de celui que nous aimions. Nous faisons face à un tsunami de tristesse au sein duquel chacun.e essaie de surnager à sa façon. La sensation de perte est immense et nous savons que rien de viendra la combler. Je lis dans les yeux de chacun.e la vulnérabilité, cette fissure par où rentre la blessure.


Alors à toutes celles et ceux qui sont là depuis bientôt trois semaines, je voudrais dire merci, car je sais que ma peine vient s'ajouter à la vôtre et que vous trouvez néanmoins la force d'être là pour mes filles et moi. Cette profonde humanité vous honore.


ree


 
 
 

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