Dans la lignée de mon dernier billet et de l'importance que j'ai toujours accordée au fait de pouvoir m'aider moi-même, j'ai eu la chance de suivre l'an dernier, et avant mon diagnostic, 2 cours de Jin Shin Jyutsu avec Céline Tadiotto. J'ai aimé la simplicité et la profondeur de cette pratique. J'ai trouvé qu'elle m'aidait à entrer en relation avec mon corps de façon plus fine, qu'elle était une forme d'amour envers moi-même.
Dit très succinctement, il s'agit d'utiliser nos doigts pour harmoniser l'énergie dans notre corps, un peu comme l'acupuncture le ferait. Rien de compliqué, de cher ou de dangereux. On peut simplement commencer en tenant ses doigts, chacun étant relié à une émotion principale (illustration). Par un jeu des correspondances qui ressemble à celui de la MTC, on traite aussi bien l'émotionnel que le physiologique.
Au-delà de mon usage quotidien du Jin Shin Jyutsu, je suis souvent retournée à cette pratique de base durant mes séjours à l'hôpital tout comme pendant les traitements. Si, avec le taxol et les gants réfrigérés, j'ai dû y renoncer, j'étais en revanche heureuse de constater que la position demandée en radiothérapie me permettait de tenir chacun de mes doigts. C'était un réconfort pour moi et c'était à la hauteur de ce que je pouvais faire pour moi dans ces moments-là.
Je souhaite terminer ce billet en remerciant Sophie Brunel qui partage généreusement de nombreuses pratiques sur ses réseaux sociaux. Sa vidéo spécial cancer , et d'autres plus spécifiques, ont été comme une cordée à laquelle me raccrocher durant ces derniers mois.
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