J'ai lu ce livre en une journée, alors que j'étais hospitalisée, et j'ai profondément admiré autant sa forme que son message. Sans nous perdre dans les détails, Pedro Correa livre l'essentiel de son cheminement: prise de conscience de la mort, perte de sens et nuit noire de l'âme sont quelques unes des étapes qui jalonnent son parcours.
Ce récit a fait parfaitement écho avec cette impérieuse nécessité que je ressens, depuis l'annonce de la maladie, à remettre concrètement du sens dans ma vie et pas seulement de façon intellectuelle ou réflexive.
Mais au-delà de cette résonance, j'ai aimé le lien qui est fait entre ce qui se vit intimement au niveau individuel et le collectif, ce qui se joue dans notre société. Cette mise en perspective est en même temps un message d'amour pour la nouvelle génération que Pedro Correa appelle la Relève. C'est à elle qu'il a dédié son discours de remise des diplômes aux ingénieurs civils de l'UCLouvain, qui a comptabilisé plus de 7 mios de vue en 3 mois : https://youtu.be/uAE22c19EjU.
Les "Matins clairs" m'ont rappelé que remettre du sens est un exercice à la fois individuel et collectif. Lire ce témoignage, c'est remettre de la lumière là où parfois on peine à la trouver.
"Le bonheur, c'est le sentiment de faire de son mieux, sans relâche et sans pression, sans autre guide que sa voix intérieure - sa boussole -, avec toutes les haltes, les contemplations qui seront nécessaires " (p.68)
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