On arrive dans la vie d'Anne-Dauphine Julliand au moment où un diagnostic fatal touche sa toute jeune fille. Alors qu'un tel événement confronte à la question du pourquoi, l'auteure écrit :
(...) au plus profond de nous, nous savons que ce pourquoi-là rend fou, pour une simple raison : il n'y a pas de réponse (...) alors notre attention se reporte instinctivement sur la question suivante : comment (p.52)
Ses mots, le ton de récit nous entraînent dans son histoire, aux côtés de sa "Princesse Courage": on a presque la sensation de faire partie de sa famille. Mon envie de partager ce livre tient au fait qu'il est porteur d'une forme de force : il nous rend fort car il délivre un message porteur de lumière :
Ce qui est insoutenable, c'est le vide d'amour. Quand on aime et qu'on est aimé en retour, on supporte tout (p.244)
à ce titre, il est une ressource inestimable de beauté et d'humanité pour toute personne traversant une épreuve. Elle, à qui l'on dit souvent qu'il n'y a pas pire que de perdre son enfant, écrit :
Est-ce vraiment nécessaire de toujours comparer les malheurs? De les hiérarchiser et les classer? C'est terrible ce sentiment d'infériorité dans l'épreuve. (p. 220)
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