Voilà un petit moment que je rédige des posts pour mettre en lumière ce qui m'aide ou m'a aidée dans mon parcours thérapeutique, avec l'idée que cela pourrait être utile à d'autres. Et ce n'est qu'au fil de l'écriture que je me rends compte qu'en filigrane se dessine un thème récurrent, celui de l'aide à soi-même.
Durant les moments difficiles, je ne pouvais m'empêcher de penser aux millions de gens qui passent par des traitements lourds et s'en sortent. Et je me demandais sans cesse "mais comment ils/elles font?". Je ne savais pas. Alors, j'ai cherché en moi et à l'extérieur de moi ce qui pourrait m'aider chaque jour... juste ça. Mais je ne voyais pas que partir en quête de ressources présupposait qu'il me reviendrait d'en faire quelque chose.
J'ai eu des moments de doute et de découragement; j'ai parfois eu peur que cette quête soit vaine et que je cherchais quelque chose qui n'existait pas. Puis j'ai compris qu'il y a autant de chemins que de patient.e.s et que les pierres qui constitueraient le mien, ce serait à moi de les trouver, de les poser l'une après l'autre pour avancer. Ma démarche faisait alors véritablement sens : je partais en quête de ressources pour être nourrie, pour gagner en confiance, ou encore pour trouver un point d'appui à l'extérieur afin d'en faire une force intérieure.
Cela ne rend pas le parcours facile pour autant. Chacune de ces pierres est une exigence : elle me demande un travail sur moi, une prise de conscience, un deuil, un changement à mettre en place, etc. Mais décider de s'aider, d'être acteur/actrice de son parcours, c'est occuper la portion de territoire où l'on est encore pleinement soi pour se demander quelles actions, si petites ou si symboliques fussent-elles, on peut poser. Et chaque jour il y en a, si l'on accepte de commencer petit.
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